Critiquer la société capitaliste, c’est bien, réclamer un autre monde possible, c’est légitime, mais tout cela restera incantatoire si nous ne disons pas ce que cet autre monde sera.
Site créé par Christian TIREFORT et Eric DECARRO pour publier leurs analyses, il accueille également celles de la branche suisse du réseau salariat. Le premier en fut le président jusqu’à son décès survenu le 14 décembre 2022.
La précarisation des conditions de travail nous concerne toutes et tous. Le travail sur appel, par exemple, se généralise partout y compris dans les services publics et les CCT, que l’on travaille dans la vente, l’hôtellerie-restauration, le nettoyage, les médias, l’enseignement, la santé, la logistique ou la sécurité. Ces contrats, dits “zéro heures” car ils ne garantissent pas un taux d’activité minimale, touchent à la qualité de vie, aux moyens de subsistance et à la vie familiale en instaurant une exploitation infernale.
Bonjour,
Ci-joint l’invitation en PDF et JPEG pour le rassemblement du premier Mai consacré à la dénonciation du travail sur appel.
Le rassemblement a lieu une heure avant le départ tout proche du cortège du 1er mai.
En espérant une bonne diffusion dans vos réseaux et de vous y retrouver.
Salutations amicales
Christine
Le Courrier du 2 mai rapporte :
SYNDICALISME PROCHE DES GENS
Le grand raout syndical du 1er Mai a aussi été l’occasion pour des entités
moins impliquées sur la place genevoise de se faire connaître. Ainsi,
l’Association romande des travailleur·ses (ART) - accompagnée de
l’Association de défense des chômeurs et chômeuses (ADC) et de la
branche suisse du Réseau salariat - a-t-elle organisé son propre rassemblement,
en amont de la manifestation. En ligne de mire, le travail
sur appel. Un fléau qui touche de plus en plus de domaines d’activité,
comme le nettoyage, la restauration, la livraison ou la construction.
« Il s’agit d’un système de flexibilité totale au profit du patronat », dénonce
Laurent Tettamanti, secrétaire syndical d’ART. Connu, le phénomène
ne serait pourtant pas assez combattu, y compris par les grands
syndicats de la place, dénonce-t-il. Et son collègue Esteban Munoz
d’enfoncer le clou en citant la convention collective de l’hôtellerie-restauration,
pourtant négociée avec les syndicats. « Les recommandations
qui y figurent en matière de travail sur appel mettent les employés
dans des situations d’extrême précarité en les privant des rares droits
auxquels ils peuvent, dans ces emplois précaires, prétendre », dénonce-t-
il. ART, pour l’instant davantage implanté dans le canton de Vaud,
espère devenir une force syndicale nouvelle à Genève, « plus proche
des travailleur·euses ». Un appel qui semble déjà séduire des militant
·es qui se disent déçu·es des grandes organisations syndicales.
MJT